Jésus, le bon berger


Les hommes, dans leur quête spirituelle, se sont souvent attachés à des maîtres, gourous, voyants, etc., mais pour leur perte, car ne s’étant pas attachés au bon berger. Les bons modèles sont en effet de plus en plus rares, et trouver un pâturage où se « nourrir » convenablement est devenu une vraie problématique.

Qui est donc le bon berger ?

Jean 10, 7-11 : « Jésus leur dit encore: En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands; mais les brebis ne les ont point écoutés. Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages. Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis ».

Jésus est le bon berger.

Par définition, le berger est celui qui prend soin et veille sur les brebis qui lui ont été confiées et qui suivent ses instructions.

Le bon berger a des caractéristiques ou des responsabilités qui lui sont propres, et Jésus les incarne. Quelles sont-elles ? Pourquoi est-il nécessaire d’avoir un berger ? Quel est le rôle des brebis conduites par le berger ?

 

1. Caractéristiques ou responsabilités du bon berger :

Le bon berger a la responsabilité de conduire les brebis. Or, ne peut conduire que celui qui connait le chemin. Christ, notre berger, connaît le chemin. Mieux, il est lui-même le chemin. Il est celui qui nous conduit à nos promesses.

Psaumes 23, 1 à 3 : L’Éternel est mon berger: je ne manquerai de rien. Il me fait reposer dans de verts pâturages, Il me dirige près des eaux paisibles. Il restaure mon âme, Il me conduit dans les sentiers de la justice… ».

Le berger ne fait pas que veiller à la sécurité des brebis, il les défend également contre toutes attaques. Contrairement au mercenaire qui n’est là que pour son intérêt et abandonne la brebis à la vue du danger, Jésus ne prend la fuite devant aucune situation.

Jean 10, 12 : « …Mais le mercenaire, qui n’est pas le berger, et à qui n’appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite; et le loup les ravit et les disperse ».

1 Samuel 17, 34-35 : « David dit à Saül: Ton serviteur faisait paître les brebis de son père. Et quand un lion ou un ours venait en enlever une du troupeau, …je courais après lui, je le frappais, et j’arrachais la brebis de sa gueule. S’il se dressait contre moi, je le saisissais par la gorge, je le frappais, et je le tuais. C’est ainsi que ton serviteur a terrassé le lion et l’ours, et il en sera du Philistin, de cet incirconcis, comme de l’un d’eux, car il a insulté l’armée du Dieu vivant …».

Comme David qui défendait ses brebis contre le loup, le lion et l’ours, Christ, notre berger, se tient pour nous face à nos adversaires. Nous avons coûté à Jésus sa vie. Nous avons du prix aux yeux de Dieu. Il n’a aucun intérêt à nous perdre.

Le berger soigne et guérit les blessures des brebis. Jésus en a fait autant pour toi et moi. Christ, le bon berger, guérit toute maladie. Par ses meurtrissures, nous avons déjà été guéris.

Ésaïe 53, 5 : « …Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris ».

Psaumes 103,3 : « C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités, Qui guérit toutes tes maladies »;

Le bon berger s’attèle à retrouver et à sauver les brebis perdues ou prises au piège.

Matthieu 18,12 : Que vous en semble? Si un homme a cent brebis, et que l’une d’elles s’égare, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres sur les montagnes, pour aller chercher celle qui s’est égarée? Jean 10, 16 : « J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie; celles-là, il faut que je les amène; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger. »

Jésus n’a aucune intention de perdre un seul d’entre nous. Il est prêt à laisser les 99 en lieu sûr pour aller à la recherche de la seule égarée. Il a passé le relais de cette œuvre de réconciliation et de salut à ceux qui l’ont accepté, et dont la mission consiste désormais à gagner les autres à lui.

Nous sommes donc l’extension du royaume de Dieu et Jésus compte sur chacun d’entre nous pour aller chercher Ses brebis égarées. Jésus nous envoie chacun dans sa sphère pour annoncer l’évangile.

Le bon berger aime ses brebis, partage leur vie. Christ Jésus nous aime d’un amour inconditionnel et a compassion de nous.

 

2. Pourquoi est-il nécessaire pour la brebis d’avoir un berger, surtout le bon berger qu’est Jésus ?

La brebis a besoin du berger parce qu’aucune brebis ne peut prendre soin d’elle-même.

Jean 15,5 : « Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire ».

Elle se perd facilement sans le berger. Nous avons besoin de Jésus pour ne pas nous égarer. Sans lui, nous nous perdons aisément.

Le danger est permanent sur le chemin.

Tite 1, 10-11 « Il y a, en effet, surtout parmi les circoncis, beaucoup de gens rebelles, de vains discoureurs et de séducteurs, auxquels il faut fermer la bouche. Ils bouleversent des familles entières, enseignant pour un gain honteux ce qu’on ne doit pas enseigner ». Actes 20, 28-30 « Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Église du Seigneur, qu’il s’est acquise par son propre sang. Je sais qu’il s’introduira parmi vous, après mon départ, des loups cruels qui n’épargneront pas le troupeau, et qu’il s’élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux »

3. Quelle doit être l’attitude de la brebis (que nous sommes) vis-à-vis du berger qu’est Christ ?

Reconnaître la voix du berger et le suivre.

Jean 10, 4-5 : « lorsqu’il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. Elles ne suivront point un étranger; mais elles fuiront loin de lui, parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers ».

La lecture, la méditation de la Parole, la Prière et le jeûne sont les ingrédients indispensables pour reconnaître la voix du seigneur et avoir une vie d’obéissance. La brebis doit donc développer son temps de communion personnelle par la méditation, le jeûne et la prière afin de s’accoutumer à la voix de Jésus le Bon Berger et mieux le connaître.

La brebis se doit de suivre et obéir aux instructions du berger car il sait ce qui est bon pour elle:

Jacques 1, 22 « Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements ».

Celui qui met en pratique la Parole du bon berger qu’est Christ voit les résultats de cette parole dans sa vie.

Lorsque Jésus nous regarde aujourd’hui, il doit être heureux d’avoir donné sa vie, lui le bon berger.

Par ailleurs, si Dieu a fait confiance à ses serviteurs pour les établir sur nous comme bergers, nous devons aussi leur faire confiance…

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