Luc 11 :11-13 « Quel est parmi vous le père qui donnera une pierre à son fils, s’il lui demande du pain? Ou, s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent au lieu d’un poisson? Ou, s’il demande un œuf, lui donnera-t-il un scorpion? Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent. »
La prière, on le sait, est un dialogue avec Dieu. Prier, c’est parler avec Dieu.
La prière est cruciale pour l’enfant de Dieu. Voie d’accès privilégiée à la manifestation des promesses de Dieu dans nos vies, elle est le moyen le plus sûr par lequel le croyant verra Dieu lui apporter du secours et pourvoir à ses besoins.
Un homme qui passe du temps dans la prière résiste aisément à Satan. C’est pourquoi il est important de savoir prier selon le modèle que Christ nous a enseigné (Matthieu 6). Cet enseignement de Jésus ne saurait d’ailleurs être pris comme une prière à réciter machinalement, mais il doit être compris dans son sens profond. C’est plutôt un modèle à suivre lorsque nous nous approchons du trône de Gloire.
Jésus a ainsi indiqué que « …lorsque vous priez, dites… » :
• « Notre père, qui es aux cieux… ». Cela signifie pour le croyant qu’il doit bien intégrer le fait que Dieu est son père et, également, que celui-ci règne dans toutes les sphères du Ciel, y compris celle qui abrite Satan et ses suppôts (le 2ème Ciel). Ce père, Dieu, est surtout un bon père, un père miséricordieux au pied duquel l’on trouve grâce et miséricorde lorsqu’on n’a pas été obéissant. La miséricorde du Père n’est cependant pas un passeport pour vivre dans le péché.
Avoir la révélation de cette filiation, de la bonté et de la miséricorde de Dieu change la façon de l’approcher et permet de venir à lui avec la certitude qu’il exaucera son enfant que tu es.
Nous sommes donc invités à nous approcher de Dieu comme un enfant s’approche de son Père, avec assurance. La conscience de cet état de fait devrait naturellement nous conduire à le louer, à l’adorer et à lui rendre grâce, non uniquement pour ce qu’il fait pour nous, mais également pour ce qu’il fait en nous.
A souligner à toutes fins utiles que la louange et l’adoration du Père incombent à tout enfant de DIEU, qu’importe son statut social !
Chaque enfant de Dieu devra de ce fait avoir un temps personnel de louange et d’adoration car à genoux devant Dieu, les défis s’agenouillent devant nous. Quand nous nous prosternons devant Dieu, notre père, pour l’adorer, les situations de la vie se prosternent aussi devant nous. C’est une loi.
• «… que ton nom soit sanctifié… » : moment de consécration personnelle, de repentance sincère, de renouvellement de vœux et d’abandon total de soi entre ses mains. C’est ici l’occasion de sanctifier son âme. Un enfant de Dieu ne saurait se complaire ou se vautrer dans le péché.
Celui qui cesse de se repentir cesse de croitre.
• «… que ton règne vienne… » : il s’agit d’appeler la volonté de Dieu à manifestation, au détriment de la nôtre. En effet, le règne de Dieu commence par la découverte de sa volonté.
Ce moment est aussi celui de la prière horizontale, où, revêtu de l’autorité d’enfant de Dieu, on peut, par la foi et avec foi, parler aux situations, aux « montagnes » qui se dressent sur notre chemin.
Ici, la prière n’est plus seulement « parler avec Dieu », mais elle consiste aussi à « parler aux défis et aux difficultés ». Notre niveau de vie sur la terre dépend étroitement de notre foi.
Cette phase est également là où l’enfant de Dieu doit se montrer généreux par la prière d’intercession, prier pour les autres.
• «… donne nous aujourd’hui notre pain quotidien… » : comprendre surtout que ce dont nous avons le plus besoin, c’est le pain de sa Parole. N’étant plus sous la malédiction de la loi, nous n’avons plus à nous préoccuper de la nourriture quotidienne. Sous la Grâce, celle-ci est déjà pourvue et nous pouvons la rendre disponible par le seul moyen de la Foi.
• «… Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés… » : C’est une invite à pardonner sans cesse. Nous ne devons jamais ressortir de la prière sans avoir pardonné à quiconque nous avait préalablement offensé. Sans miséricorde de notre part, il n’est pas certain que le Ciel soit ouvert sur nos vies et que nous-mêmes obtenions miséricorde de Dieu.
Il ne faut donc pas laisser des « locataires préjudiciables » telles que l’amertume et la rancœur séjourner dans nos cœurs. Un cœur pur est précieux et nous fait voir Dieu.
• «… Ne nous induit pas en tentation mais délivre nous du malin… » : rendre grâce à Dieu pour la protection dont il nous environne. Le malin rôde, certes. Mais, « celui qui est en nous est plus fort que celui qui est dans le monde ».
Notre père, étant un bon père, il veille sur nous. C’est pourquoi il importe d’avoir la révélation que chaque fois que nous invoquons le nom de Jésus, le combat n’est plus le nôtre, mais le sien.
A travers la prière, l’enfant de Dieu doit pouvoir entendre la voix de son Père. L’éducation à la voix de Dieu n’est certes pas aisée, mais on y parvient à force d’exercice, par l’éducation de son homme intérieur à cette voix.
Il n’y a aucune situation que notre Père ne peut restaurer.
Prie avec moi : Père restaure au nom de Jésus, mon appétit et ma passion pour la prière. Donne-moi d’aimer ta présence et de soupirer après elle comme une biche soupire après les courants d’eau au nom suprême de Jésus, Amen !