Le piège de la culpabilité
La culpabilité est un sentiment nocif et destructeur engendré par la rébellion ; une situation traumatisante suscitée par la peur créée suite à un acte de désobéissance qui amène l’homme à réaliser qu’il est nu et le pousse à fuir la présence de Dieu Genèse 3:9-10.
La violation de l’interdiction, de manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, donnée par Dieu à Adam, a été le moyen d’accès de cette culpabilité au genre humain Genèse 2:16-17.
L’homme, ayant perdu la gloire dont il était revêtu va essayer de trouver une solution à sa nudité en se couvrant de feuilles Genèse 3:7.
Dieu qui est amour et miséricordieux, va prendre le parti de l’homme contre le serpent en le maudissant Genèse 3:14-15.
Plus encore, Dieu couvre le péché de l’homme en tuant un animal dont le sang sert d’expiation et le revêt de vêtements de peau de cet animal.
Il faut donc avoir le réflexe d’implorer la miséricorde de Dieu afin de surmonter, évacuer la culpabilité qui affecte notre communion avec Dieu. Éviter de « ruminer », de ressasser les fautes passées pour lesquelles on a déjà demandé Pardon au risque de stagner, ne pas évoluer et ne pas avancer car Dieu t’a effectivement pardonné et oublié Hébreux 8:12 ; Hébreux 10:22.
Le processus de croissance implique des chutes, des erreurs, mais il convient de se relever soi-même Proverbes 24:16. Être à terre n’est pas la place d’un Roi.
Comme le père du fils prodigue, Dieu se tient sur le chemin, attendant à bras ouverts que l’homme revienne vers Lui. Ainsi là où le péché a abondé, la grâce a surabondé Romains 5:20.
Comme au Jardin d’Éden, Jésus est le sacrifice d’expiation de notre culpabilité. Il a payé le prix pour que le règne devienne évident dans la vie du croyant. Le Saint-Esprit vient au secours de l’homme pour le conduire dans la volonté parfaite de Dieu.
Dans sa souveraineté, nos erreurs participent à la réalisation du plan de Dieu car ainsi parle l’Éternel :
« Je ferai miséricorde à qui je fais miséricorde. » Romains 9:15.
Il ne faut donc pas s’offusquer de voir une personne blâmée par la société, mais repentante, être choisie et bénie par Dieu. Par exemple : Salomon né d’un acte répréhensible s’est assis sur le trône royal 2 Samuel 11:3-5.